Italian Catholic community warns Christians at risk in Iraq. - 400,000 Christians live in the Niniveh province

An Italian Catholic community warned Wednesday of violence against Christians in Iraq, where a jihadist takeover in Mosul has seen as many as half a million people flee their homes.

"From the sketchy information coming out of Mosul it appears Christians are once more the victims of terrorism and bloodshed," the Sant'Egidio community, which promotes dialogue between religions, said in a statement.

"An explosion of extremist violence is putting at risk a project of religious integration and social development, based on coexistence and collaboration between Christians and Muslims," it said.

Militants of the Islamic State of Iraq and the Levant (ISIL) and their allies on Tuesday seized Mosul and surrounding Nineveh province, and militants have since then captured a large swathe of northern and north-central Iraq.

As many as half a million Iraqis fled their homes in Mosul as ISIL vowed on its Twitter account "not to stop this series of blessed offensives."

Sant'Egidio, which said around half of Iraq's 400,000 Christians live in the Niniveh province, described reports of "numerous victims" and attacks on "sacred buildings, churches and convents, which have been set alight."

Sant'Egidio called on the international community and the Iraqi government "to do everything possible to interrupt the spiral of violence."

• Known for its ruthless tactics and suicide bombers, ISIL is arguably the most capable force fighting President Bashar al-Assad inside Syria as well as the most powerful militant group in Iraq.

• ISIL is led by the shadowy Abu Bakr al-Baghdadi and backed by thousands of Islamist fighters in Syria and Iraq, many of them Westerners.

It appears to be surpassing Al-Qaeda as the world's most dangerous jihadist group.
AFP
[dailystar.com.lb]
11/6/14

Commissioner Malmström deplores loss of life in boat tragedy between Libya and Lampedusa

European Commission, Statement, Brussels, 12 May 2014/Anna Cecilia Malmström (European Commissioner for Home Affairs):

 

"I am deeply shocked by the new tragedy that took place in international waters between Libya and Lampedusa, resulting in at least a dozen deaths. My thoughts are with the victims and their families. Let me thank the Italian authorities for their huge efforts in putting in place the Mare Nostrum operation, also supported by the European Commission, which has saved and continues to save tens of thousands of lives. 

Unfortunately all the efforts in place could not avoid a new appalling loss of life. It is the clear responsibility of all Member States of the European Union to now show concrete solidarity in order to reduce the risk of such tragedies from happening again. I therefore call on all Member States to give concrete and effective follow up to the actions identified in the Action Plan designed by the European Commission, and in particular to engage in resettling refugees directly from the camps outside the EU and opening new legal channels to come legally. 

By bringing these people safely to the EU, we could prevent them from falling in the hands of traffickers and smugglers who put migrants' lives at risk to cross the Mediterranean. If each Member State would resettle even just a few thousand people, this would make a huge difference for hundreds of thousands of people who are in need of shelter and it would significantly reduce the pressure of migratory flows in the Mediterranean. 

It is time for Member States to put their words into action, this is why I call for a formal discussion at the next Home Affairs Council on how Member States intend to concretely contribute to address the migratory and asylum challenges in the Mediterranean."

[europa.eu]

12/5/14

L'huile d'olive peut-elle sauver l'Espagne, la Grèce et l'Italie ?

L'huile d'olive va-t-elle sauver l'Europe du Sud ? La formule est sans doute exagérée, mais une agriculture ambitieuse tournée vers l'export ne pourrait pas faire de mal à des économies soumises à un régime d'austérité et où les relais de croissance se font rares. Alors que la Grèce s'est tournée avec succès vers la pistache AOC, elle peut également continuer de chérir ses oliviers."La demande d'huile d'olive dans les marchés émergents a augmenté à un rythme de 13 % depuis 2007", écrivent des analystes de Rabobank, banque néerlandaise spécialisée dans le négoce des matières premières, dans un rapport publié vendredi 12 avril. Ils s'attendent à ce qu'un tel rythme, "à deux chiffres", se confirme dans les cinq prochaines années, "au moins".

Les pays du bassin méditerranéen seront les premiers à bénéficier de l'appétence des Chinois, des Brésiliens et des Russes pour ce fruit oléagineux. Sur le podium des gagnants, trois pays de l'Union européenne (UE) en difficulté économique : l'Espagne, l'Italie et la Grèce. Une production presque monopolistique puisque, selon le dernier rapport mensuel de l'International Oil Council, 75 % de la production mondiale d'olive provient de l'UE.

L'Espagne, championne du monde de l'olive, produit plus de la moitié de l'huile mondiale. Pour la troisième année consécutive, la récolte 2011-2012 devrait être abondante, avec un record historique de 1,6 million de tonnes, alors que l'Italie prévoit quelque 400 000 tonnes et la Grèce 300 000 tonnes. Au total, la production européenne devrait connaître une hausse de 9 % avec 2,4 millions de tonnes. En face, une hausse de la consommation devrait être observée sur l'année passée, atteignant un record historique avec 3,1 millions de tonnes.
Certes, Portugais, Italiens, Français et Britanniques consomment une large part de la production en provenance d'Andalousie mais il faut aussi compter avec les Etats-Unis et les économies dites "émergentes".

La Chine, notamment, importe son huile à 91 % de l'UE. Et son appétit va grandissant. En 2012, les Chinois ont importé 45 000 tonnes d'huile d'olive, les Brésiliens 71 000, soit des hausses de respectivement 38 % et 9 %.

UN SECTEUR OLÉICOLE FRAGILE
Mais l'olivier est un arbrisseau fragile, tout comme l'industrie européenne oléicole. Le secteur souffre d'une baisse de rentabilité, notamment à cause du faible niveau des prix, résultat d'une offre excédentaire, ainsi que d'un fort déséquilibre au sein de la filière, qui réfléchit à une nouvelle classification des huiles, certains mélanges de pulpe, de peau et de fragments de noyaux d'olives broyées étant commercialisés sous la même étiquette que le précieux liquide.
La Commission européenne souhaite aussi encourager la restructuration du secteur, par le biais d'aides aux investissements collectifs. Le plan d'action de Bruxelles entend également aborder les problèmes de contrefaçon et de concurrence avec les pays tiers, en particulier la Turquie, la Tunisie et le Maroc...

Il faudra également que l'envie "émergente" se confirme et se conjugue à la fois à une meilleure météo (les plantations, déjà affaiblies par trois récoltes record, ont pâti du manque de précipitations cet hiver et de gels rigoureux en février) et à une confirmation du rebond des prix pour faire vivre les trois cents villages et les 200 000 employés andalous du secteur.
.lemonde.fr
12/4/13