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Depuis le début de la conquête spatiale dans les années 60, le nombre de débris présents dans l'espace s'est accumulé de manière quasi-exponentielle. Aujourd'hui une couverture de poubelle high-tech entoure la terre.
Environ deux tiers de ces objets viennent de l'éclatement d'autres débris spatiaux : que ce soient des explosions ou des collisions. Comme celle de 2009 entre les satellites Iridium et Cosmos à près de 800 kilomètres au-dessus de la Sibérie.
La taille des débris varie de quelques millimètres à la taille d'un bus, n'importe lequel d'entre eux peut abimer un vaisseau estime le chef du bureau des débris spatiaux de l'agence spatiale européenne.
Heiner Klinkrad, directeur du bureau des débris spatiaux de l'Agence spatiale européenne : "Un objet d'un centimètre avec une vitesse de collision standard de 50 000 km/h aurait une énergie cinétique à l'impact équivalente à une grenade qui explose ou une voiture percutant le satellite à 60km/h... je vous laisse imaginer."
Le « pas de géant pour l'humanité » a emmené dans son sillon de lourdes conséquences.
La 6e Conférence européenne sur les débris spatiaux tache de trouver des solutions ; le but étant principalement de trouver le moyen d'éviter le syndrome dit de Kessler où les débris spatiaux seraient si nombreux que leur collisions augmenteraient de manière exponentielle.
Heiner Klinkrad, directeur du bureau des débris spatiaux de l'Agence spatiale européenne : "La seule façon de résoudre ce problème est d'aller régulièrement dans l'espace au niveau de l'orbite pour y rapatrier entre cinq et dix objets massifs par an. C'est la seule manière d'être sûr de contrôler cet environnement."
Les façons de capturer et rapporter ces objets sur terre sont actuellement à l'étude.
Cette tache titanesque est certes un défi technique mais peut-être encore plus un nœud juridique et politique inextricable.
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